quand Tania B dit ce que j'ai à dire sur les expressions faciales
Catégorie : Mes petites histoires. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 29 novembre 2012 à 16:05
Comme vous l'avez peut-être remarqué : "Me gustan emociones". Alors quand je découvre le travail de Tania B, je n'ai qu'une chose à dire : Wouah ! En plus les tableaux font 2 m de large.
quand badaboum
Catégorie : L'actu du livre : "J'adooore", 6 ingrédients pour créer des fans. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 29 novembre 2012 à 15:36
Je trouve le lien manquant ! La pattern de l'humour. Bon c'est pas moi qui l'ai trouvé mais ce n'est pas grave. Je ne pense pas qu'il fasse 100% de l'humour, elle fait tout de même une bonne partie.
Le rire émerge lorsqu'il y a violation bénigne de la norme.
Et le meilleur exemple, le soup nazi de Seinfield.
Merci Julien. :)
quand je donne des nouvelles d'Humour
Catégorie : L'actu du livre : "J'adooore", 6 ingrédients pour créer des fans. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 27 novembre 2012 à 16:19
L'ingrédient n°5 de J'adooore est Humour. Humour pour les produits, humour pour Facebook, pas humour dans la pub. C'est ma mission. Cela fait des mois, presque des années que j'accumule des exemples, des typologies, des méthodes... mais il me manque un truc, un lien. Je n'arrive pas mettre le doigt dessus. Alors, je cherche, je cherche.
quand je rencontre Laurence Body
Catégorie : L'actu du livre : "J'adooore", 6 ingrédients pour créer des fans. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 23 novembre 2012 à 10:11
Il y a quelques mois dans un élan de courage, j'ai contacté quelques personnes dans le domaine du design d'expérience. Mon objectif était de voir ce que pensait les professionnels du secteur du contenu de mes livres. Hier, autour d'un café et de mini Oreo, j'ai rencontré Laurence Body, consultante dans le design de service, elle vient du marketing sensoriel. Laurence a suivi la sortie des quatre premiers ingrédients de J'adooore. En France, Laurence est une des rares professionnelles du secteur, je peux vous dire que j'étais dans mes petits souliers.
Un rendez-vous riche d'enseignements sur son domaine d'expertise, ses méthodes, nos différences, nos complémentarités. Bon, en plus, Laurence valide mes livres et a hâte d'en faire leur "pub". Donc, ouf.
L'ingrédient favori de Laurence ? le numéro 4 : Surprise.
P.S. Merci Laurence pour le temps que vous m'avez accordé.
quand on fait "méthode traditionnelle VS méthode agile" en deux vidéos (TEDxParis 2012)
Catégorie : Exemple. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 19 novembre 2012 à 13:31
A TEDx Paris cette année, j'ai eu un choc car pour une fois, au cours d'une même conférence, on pouvait faire un "méthode traditionnelle VS méthode agile".
Alors que j'écoutais ce talk... le ton, le blabla, les photos... m'ont fait arriver à la conclusion "mais il n'existe pas ce navire ! Ce SeaOrbiter." Et une petite voix sarcastique en moi se disait... "et il n'existera pas". Mon voisin de droite, lui, pensait qu'il existait ce bateau "photoshoppé".
Dans ce second TedTalk, l'histoire d'un bateau développé en agile. Son nom Protei.
Depuis, j'ai eu confirmation. Le premier bateau SeaOrbiter n'existe pas. Une coque est peut-être en construction en Corée.
Je trouve ce Protei Vs SeaOrbiter particulièrement intéressant.
- Un est beau et surréel (à tel point qu'il n'existe pas), l'autre est bizarroïde et révolutionnaire au possible.
- Un est le fruit d'un rêve, l'autre le fruit d'une nécessité.
- Un se promeut en costard, l'autre en basket.
- Un semble chercher une justification pour exister, l'autre tient son innovation d'une problématique bien réelle.
- Un a une coque fabriquée en "secret" en Corée, l'autre partage tous ses plans et résultats sur internet
- Un veut batir et conquérir un nouveau territoire, l'autre veut réparer nos bétises.
- ...
Je me demande qui sera en production en premier. Chouette battle.
quand clairement, ça recommence
Catégorie : Des nouvelles. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 19 novembre 2012 à 13:05
Et voilà, j'ai fait 5 schémas heuristiques de Humour. Peaufiné et repeaufiné la table des matières. J'ai repoussé la date de livraison du livre. J'ai testé mon contenu avec plein de gens...
Quand mes tiroirs sont rangés, que ma TVA est faite... il y a de quoi s'inquiéter.
Screugneugneu contre moi-même. Je procrastine encore.
quand je cite encore et encore Jean-Pierre Jeunet
Catégorie : Théories. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 15 novembre 2012 à 09:08
4:11 "Moi, la vérité historique je m'en fiche un peu, ce qui compte c'est que ce soit beau et que cela reconstitue l'idée que l'on se faisait de l'époque."
"Je donne la trame à quelques amis, si 4 personnes me disent que j'ai un problème alors je sais que j'ai un problème."
0:00 Moi, c'est l'imaginaire. Le cinéma peut être l'antithèse de cela. Je trouve cela plus intéressant quand un artiste montre sa vision des choses. La reproduction de la réalité ne m'intéresse pas.
2:00 La plupart des réalisateurs disent : "Je ne supporte pas de revoir mes films". Et ben moi, j'adore revoir mes films ! Je pense que s'il n'aime pas revoir leurs films c'est parce qu'ils en ont un peu honte, parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas été au bout du truc. Et qu'ils vont avoir honte en le revoyant. Quand je revois la Cité, je pourrais être cassé et voir les défauts parce que j'ai le recul, mais je sais que j'ai été au bout et j'ai pas honte. Et il y a le plaisir de se dire : "Ah ce plan là est pas trop mal..." et puis c'est un peu comme un film de vacances, le côté souvenir "ah tu te souviens quand on a fait ça". Donc j'adore revoir mes films.
Et il y a cette interview ici, que j'ai bien aimé surtout quand il parle des pattes d'ef. Ce que je retiens de ce qu'il dit : "je ne filme que ce que j'aime. Je n'aime pas les pattes d'ef, donc je ne filmerais pas...
Et à propos des tests utilisateurs : "Généralement à la fin, on fait lire le scénario. Là on l’a pas tellement fait parce qu’il y avait une espèce d’urgence mais je le fais par exemple quand le film est terminé, on montre le premier montage pour faire un test comme chez les américains. La seule différence c’est que les américains tiennent compte de tout ce que dit le public, alors que moi je ne tiens pas compte de tout : par exemple la voix-off dans Amélie Poulain j’ai tenue à la garder que ça plaise ou non parce-que je la revendique. Mais si une vingtaine de personnes disent qu’elles ne comprennent rien à une scène, on essai avec mon monteur de voir où sa cloche et d’arranger le problème. C’est très utile et là on a fait trois tests pour Micmacs et petit à petit, étape par étape, on approche de quelque chose que tout le monde comprend plus ou moins sans chercher à plaire à tous. Si des gens n’aiment pas une scène que moi j’adore, tant pis pour eux."
Ici à propos des disproportions graphiques qu'il utilise : "On a tous été des enfants et on a tous dû lutter contre des forces plus importantes que nous. Et lorsque les petits gagnent face aux gros méchants, c'est jouissif."
quand ils parlent de style
Catégorie : Théories. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 12 novembre 2012 à 11:26
Question à Gabrielle Chanel : Comment faites vous pour créer cette variété dans ce que vous créez, tout en restant fidèle à vous même ? [3:30]
Gabrielle Chanel : "Parce que je crois que si on s'éloigne du style il faut recommencer sans arrêt. C'est pas possible ça. C'est malheureusement ce qui arrive. Nous avons des couturiers, d'ailleurs de très bon couturiers, mais ils changent la mode toutes les semaines. C'est pour cela que j'ai créé personnellement un style autrement je ne m'en sortirais pas. S'il fallait que toutes les semaines j'invente quelque chose de nouveau ce n'est pas possible ! On finit par inventer des choses très laides à la fin."
quand Paul Mir (Monceau Fleurs) donne des chiffres sur l'effet de la couleur sur les ventes
Catégorie : Exemple. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 9 novembre 2012 à 15:29
Paul Mir : "Chez Monceau Fleur, par exemple, l'adn de base, c'est le banc extérieur. 80% des ventes se font à l'extérieur, avec des bottes, avec des produits très colorés."
quand finalement je me rends compte qu'Yves Saint Laurent travaillait en agile
Catégorie : Exemple. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 9 novembre 2012 à 09:01
Si vous regardez ce documentaire en 9 parties. Vous verrez les méthodes de travail de la maison Yves Saint Laurent. Après 42 années de pratique, les voici en pleine création d'une collection.
1 - Ils se donnent 8 semaines pour réaliser la collection. C'est ce que j'appelle un joli sprint.
2 - Ils ont un Radiator Info.
3 - Ils testent directement les tissus sur le mannequin qui portera la tenue. C'est ce que j'appelle : "Travailler le marshmallow en haut".
Ils testent même l'effet que donne l'entrée en scène d'un mannequin. La responsable de la robe entre dans la salle après quelques secondes.
4- Ils font des prototypes rapides. Ils en font d'ailleurs dans tous les sens. Ici, la broderie que l'on voit demande 3 jours de travail. Pour voir si, la broderie leur plaira quand elle sera petite, la personne de l'équipe YSL fait une réduction à la photocopie sur un papier de soie. 10 minutes après, ils savent.
5 - Ils font des standups et des standups techniques.
6 - Ils ont à disposition variété de produits de base (tissus, chapeaux, ceintures, broderies, boucles d'oreilles) pour leur permettre de faire des essais. Je sais que les organisateurs de Museomix ont une liste de matériel comparable. Chez eux, c'est plus Imprimante 3D et vidéoprojecteur, mais c'est aussi chouette.
7 - Ils font référence aux clients et à leurs personas souvent. Georgette connait les clientes. Ils implémentent d'une fois sur l'autre les remarques faites par les utilisateurs finaux. Ici Catherine Deneuve apprécie que les poches soient faites de tissus couleur chair, ce qui les rendent transparente. Détail qu'elle qualifie de raffiné.
8 - YSL se base aussi sur son intuition.
9 - Ils passent beaucoup de temps à dire ce qui va et ce qui est joli. Une information qui descent la hiérarchie.
10 - Dans la salle de travail, quelque chose pour s'amuser, pour créer la distraction.
11 - Parfois, ils changent de plan complètement et savent jeter des modèles.
12 - Parfois, c'est le drame, la panic. Des scènes qu'ils semblent avoir coupées du montage.
13 - Ils savent s'arrêter de travailler.
Et ce ne sont pas les seuls : Dans ce document sur la maison Chanel, ils disent : "Melle Chanel, depuis toujours, s'est entourée de jeunes femmes de bonnes familles, comme on dit, qui exercent leur métier comme une sorte de sacerdoce."
Ce qui revient pour moi à dire, qu'elle avait ses persona sous le coude.
Source du documentaire : Yves Saint Laurent, avenue Marceau.
quand Gabrielle Chanel aimait être copiée
Catégorie : Théories. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 8 novembre 2012 à 14:51
Quand on lui disait, vous avez vu les gens autour vous copient. Elle répondait : "Mais tant mieux, tant mieux, c'est ça le succès."
Dans une interview, elle ajoute tout de même : "surtout dans la mode. Une mode n'est pas une mode si on la voit pas."
quand J'adooore revient de New York City
Catégorie : L'actu du livre : "J'adooore", 6 ingrédients pour créer des fans. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 8 novembre 2012 à 11:34
J'ai profité d'une accalmie entre un ouragan et une tempête de neige pour aller présenter J'adooore à quelques personnes à NYC.
J'avais un rendez-vous sur Madison avenue. Il s'est super bien passé. Son ingrédient préféré : Beauty. Voilà ce qu'elle en dit : "Enfin quelqu'un qui parle de beauté, sans faire une tartine rébarbative sur les canons de beauté." Personnellement, ce que j'ai apprécié dans ce rendez-vous, c'est l'impression que les ingrédients de J'adooore pouvaient vraiment nous aider à créer une expérience pour leur projet. Ah oui, ce rendez-vous, c'était une mission. Classe hein?!!
J'ai, grâce à un contact sur place, pu présenter J'adooore à un professeur à NYU. Là, c'était plus chaud. Elle a adoré les exemples, la théorie injectée judicieusement dans le livre mais elle a détesté l'introduction. Selon elle, une introduction trop personnelle. Suite à ce rendez-vous, je considère sérieusement l'idée de changer l'introduction du livre afin de créer plus de crédibilité autour du concept d'expérience design. Après lui avoir exposé ce que pourrait être une autre introduction, elle m'a dit : "Ah, avec cette nouvelle intro, je pourrais considérer utiliser l'ouvrage dans un cercle académique." L'ingrédient de choix de cette personne : Scarcity.
J'avais ensuite rendez-vous avec une POP ARTIST en vogue à New-York. Personnellement, je suis fan de son travail alors, c'était juste énorme de la rencontrer et d'échanger avec elle. Elle a trouvé mon projet très intéressant. Elle veut la lire cette intro. Elle, elle pense que je devrais la garder personnelle et pleines d'émotions. Nous avons parlé de son travail, de l'impact qu'il a sur les gens, de ses aspirations... bref, j'ai transformé cette rencontre en interview à inclure dans... l'ingrédient secret de J'adooore.
Sur ce dernier entretien, je suis partie de New York des paillettes sur les bottes et plein les yeux. Ahhhhhh, New York.