quand Luc Besson est aussi un chasseur d'authenticité
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 22 février 2015 à 13:36
Capturer l'authenticité d'une émotion sur le visage d'un spectateur est clé pour véhiculer l'émotion. On le voit dans les vidéos de buzz. Toutes les techniques de l'Actor's studio tournent autour de ça... de techniques pour créer cette authenticité. Je ne parle même pas du travail des photographes sur ce sujet.
Voici comment Luc Besson s'y prend :
5:49. Je la résumerais en deux points : "make it real, surprise actors". Et oui, même Bruce Willis y a droit.
PS : Walt utilise la même technique dans cette scène de Mary Poppins
quand je me lance (enfin) dans un marathon Shonda Rhimes
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 22 février 2015 à 12:17
Ma technique de recherche est la suivante :
- identifier des produits "adooorés".
- partir dans un marathon fait de vidéos, de livres et autres interviews sur les créateurs du produit.
Et là, vacances aidant, j'ai récupéré un peu de CPU, donc je me suis attelé à Shonda Rhimes, créatrice, en autre, de Grey's Anatomy. Shonda est Doctor of Arts diplômée de Darthmouth. Elle partage très généreusement, dans les vidéos ci-dessous, avec deux autres auteurs à succès : "SON PROCESS". En design d'expérience, au contraire d'un artiste qui travaille seul, il est question de réussir à créer "en groupe".
- Comment fait-elle pour gérer les peurs des acheteurs ? et à leur "Stupid notes"
- Comment fait-elle pour convaincre le network ?
- Comment fait-elle pour tirer le meilleur de ses équipiers ?
- Comment fait-elle pour être à l'écoute des opportunités apportées par les autres artistes de l'équipe ?
- Comment fait-elle pour extirper le meilleur d'elle-même ? (oui oui, extirper)
- Où sont les jalons (the stakes in ground) qui lui permettent de créer autant d'émotions chez les téléspectateurs ?
Bref, quel est le processus de co-création de la série à très grand succès "Grey's anatomy" ? Voyons ce que le "Doctor of Arts" dit.
Les réponses dans ces 2h30 de vidéo :))
Ce que j'en retiens en 10 points :- Fait des silences, trouve la peur sous-jacente
- En cas de moment difficile, utilise ça
- Benchmark, recherches, écoute ton intuition, regarde ce qu'il te plait, fait des choses que tu aimerais voir
- Regarde ce que les équipes apportent, prend les nouvelles idées que cela apporte, édite toi-même, re-shoot les bouts qu'il manque, emprunte allègrement à ta propre vie
- Soit claire de qui sont tes personnages et où tu veux aller. Ai des images fortes dans ta tête de ce qu'il se passe à mi-parcours. Connait ce qu'ils ont dans leur casier
- Travaille en musique, note ce qui "sticks", travaille le rythme, travaille la soundtrack encore encore et encore
- Respecte ton process (voire impose ton process) mais livre aux deadlines
- Pas de template mais "thread, thread, links, thread here there", des arcs sur 3 épisodes, sur une season, sur une série de plus de 300 épisodes. "I'm a craft lady".
- Donne tout ce que tu as... tu ne sais pas s'il y en aura d'autres
- Et enfin "Be a doer"
PS : j'ajouterais... ce que j'entends entre les mots : "walk into the fear".
quand il est question de "prendre des risques"
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 22 février 2015 à 11:23
Il y a quelques jours, j'ai eu le plaisir de faire une conférence J'adooore auprès d'une grande marque française de cosmétique. C'est toujours aussi chouette pour moi de partager mes recherches avec ceux pour qui je les ai faites.
IMPP me fait intervenir dans le cadre de "L'atelier", mon intervention est positionnée en fin de journée. J'arrive, et petits retards sur la journée aidant, j'ai alors la chance d'entendre les comptes-rendus des tables par sujet de recherche. Cette fois-ci une personne a fait un compte-rendu en finissant par un : "bref, il faut prendre des risques". A ce moment là, toute la salle s'est animée, des applaudissements, des cheers. Ils étaient tous bien d'accord !
Cette phrase m'a inspirée. Me fait de nouveau réfléchir sur cette notion de prendre des risques. Qu'est-ce que prendre des risques quand on est en groupe ? Le groupe soutient-il le risque ? Où est le risque réellement ? Est-il financier ? Est-ce risqué pour notre image de marque ? Est-ce risqué pour notre ego ? Est-ce risqué pour notre réputation en temps que professionnel ? Y-a-t-il vraiment innovation sans prise de risque ? En temps qu'équipier, dois-je prévenir les autres que je prends des risques ? Cette capacité a prendre des risques, n'est-ce pas là l'essence même de ce qui va me permettre de différencier ma marque ? Car je vais prendre des risques là où les autres ne vont pas le faire. Je reflète sur mon travail passé, sur les bons que j'ai pu faire en design d'experience... et combien de fois... c'est la prise de risque qui m'a permis de cristalliser les choses.
Bref, j'ai l'impression d'avoir une main dans le dos, ferme et réconfortante, qui me pousse à prendre des risques maintenant. Pour fêter ça, ce weekend, j'ai pris un risque de 2m50. Indice.
Je vous tiendrais au courant de ce que ça donne. :)
quand je m'attaque à la programmation
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 22 février 2015 à 09:48
A l'IIM, avec notre super intervenante objets connectés... nous nous attaquons à un gros sujet : "donner à TOUS nos étudiants une furieuse envie de savoir programmer !"
L'objectif est de créer "LA DECISION" dans l'esprit de nos jeunes "designers d'interaction".
Je pense, dans mon argumentaire, utiliser un "Steve a dit" :
Je pensais aussi :
- à créer l'étincelle créative dans leur esprit afin de vouloir réaliser leurs idées,
- leur démontrer en quoi, comme faire des fautes d'orthographe, ne pas savoir programmer est une forme d'handicap,
- trouver un méga giga pédagogue intervenant en programmation,
- et créer du lien du lien et du lien avec leurs objectifs.
Bref, tout un programme.
quand je trouve un chouette atelier à faire avec des enfants
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 3 février 2015 à 21:15
L'autre jour ma lolotte était invitée à l'anniversaire d'un copain de crèche... je me suis dis que plutôt que d'acheter des boucliers dans le commerce, nous pourrions les fabriquer.
Ca marche avec trois bouts de ficelles, un peu de couleurs, un reste de carton et beaucoup de colle blanche.